Selon une étude, l’être humain surclasse largement tous les autres prédateurs. Ses principales victimes : les poissons et les gros carnivores terrestres. Un comportement qui met en danger la survie même de nombreuses espèces.
Si on vous dit « superprédateur* », vous pensez sans doute d’abord à un requin, un lion ou un tyrannosaure. Pourtant, le prédateur le plus terrible de tous… c’est vous. On s’en doutait déjà, mais une étude publiée dans la revue Science ce vendredi 21 août le confirme : la pression exercée par l’humain sur les populations animales en fait un prédateur unique au monde, capable de provoquer à lui seul des extinctions de masse (les dinosaures ont eu besoin d’une météorite, eux…). Pour arriver à cette conclusion, l’équipe de Chris Darimont, de l’université Victoria au Canada, a comparé l’impact de l’homme sur les espèces sauvages (poissons et mammifères terrestres) à celui d’autres prédateurs, pour chaque continent et océan, à l’exception de l’Antarctique. Résultat : les lions et les requins peuvent aller se rhabiller…